Olivier Wénin est le fondateur d’OpenFlow une coopérative dont la raison d’être est d’impacter globalement en œuvrant à une transformation locale au départ d’un soi pleinement aligné.
Comment est née OpenFlow ?
OpenFlow, fondé en novembre 2019, est l'aboutissement d'un cheminement de plusieurs années. Mon parcours d'ingénieur civil en électromécanique m'a mené à travailler dans le secteur des grandes entreprises (aéronautique et pharmaceutique), ainsi que dans des PME spécialisées dans l'industrie 4.0, touchant à la robotique et à l'automation. J’avais suivi une voie tracée, celle d’un ingénieur qui monte en responsabilité dans des entreprises technologiques, et je n’avais pas encore pris conscience que je n’exprimais pas assez ma part émotionnelle et spirituelle, pourtant bien présente en moi, un peu comme une marmite sous pression. Dans ce milieu par essence très cartésien et matérialiste, fortement axé sur la performance et le succès, je n’osais pas encore exprimer ma forte sensibilité et ces parts de moi pourtant si importantes dans le monde actuel. Je me sentais désaxé, ce qui est particulier pour un ingénieur.
Durant ces années j'ai longtemps mis sur le dos de l’entreprise la responsabilité de m'empêcher de développer ma créativité et ma véritable identité. Je ressentais en réalité une forme de cloisonnement intérieur entre mes différentes casquettes : ingénieur, père, ami, collègue. Je ne me sentais pas complètement moi-même dans chacune de ces facettes de ma personnalité. Je m'efforçais d'être en harmonie avec un monde extérieur qui, selon moi, devait nourrir mon accomplissement personnel. C’était avant de comprendre, bien plus tard, que l’harmonie est évidemment à trouver en soi, sans l’attendre de l’extérieur. La « responsabilité » ne se situe au niveau des entreprises ou des autres.
En 2019, je trouvais de moins en moins de sens dans la finalité de ce que j’entreprenais au sein des différentes fonctions managériales. C’est alors qu’avec Frédéric Legardien, un de mes meilleurs amis, nous avons partagé nos aspirations à oeuvrer plus utilement à la société en collaborant et en mettant nos compétences au service de projet qui contribuent positivement au monde. Cela a marqué le début d'OpenFlow. J'ai alors découvert les coopératives et l'économie des communs, influencé par des figures comme l'économiste belge Michel Bauwens, et des organisations telles que Sensorica, OuiShare et Enspiral. J’ai aussi ressenti une révélation en lisant « Reinventing Organisation » de Frédéric Laloux. Je ressentais en moi l’élan d’expérimenter ce qu’est une entreprise Opale. Ne le trouvant pas autour de moi, je l’ai humblement tenté en créant OpenFlow avec d’autres amis. Toutes ces découvertes ont renforcé mon désir de créer une coopérative offrant la possibilité de participer à la gouvernance d’une organisation et de s'investir pleinement. Venant pour la plupart du monde de l’économie traditionnelle, nous entrions dans un nouveau monde : l’économie des communs, l’innovation ouverte, la gouvernance participative, … C’était magnifique, un vrai élan porteur.
Un autre moteur important pour moi à cette époque, c’est le regard questionnant de mes filles Julia (8 ans), et Eva (5 ans). « Que fais-tu dans la vie Papa ? » « Des moteurs d’avion, des robots ». Cela me paraissait vide de sens au regard de ce que je découvrais par ailleurs : l’agrandissement des fractures environnementales, sociales et intérieures qui secouent notre époque, et l’urgence apparente de ces enjeux. Comment continuer à faire comme d’habitude quand je découvre ce qui les attend ? J’ai la chance d’être né dans un environnement qui m’a permis de développer certaines compétences intellectuelles, je me devais de trouver d’autres manières de les utiliser hors du « as usual » tout tracé par la société. C’est ainsi qu’ OpenFlow s'est de plus en plus orienté vers des projets qui cultivent l’écoute de soi, des autres, et du vivant, tout en l’ancrant dans le concret des projets, car c’est dans le concret que l’expérience se nourrit.
Personnellement, je dirais que durant ces 4 ans, j'ai cherché à unifier mes polarités : l'ingénieur rationnel et l'être émotionnel et spirituel, désireux de se connecter à quelque chose de plus grand que soi. OpenFlow est devenu une communauté, une sorte d’oasis dans lequel les Entredonneurs viennent se ressourcer, se reconnecter à eux-mêmes, échanger et partager, pour ensuite continuer leur chemin, et retourner dans leurs projets de tous les jours, animé d’une posture plus alignée. Aujourd'hui, OpenFlow est un écosystème d'une centaine de personnes en transition, cherchant à harmoniser l'être et le faire et à travailler sur ses polarités intérieures.
Quelles sont les activités d’OpenFlow ?
Les EntreDonneurs se réunissent mensuellement lors d'un événement nommé le chapitre. C'est un moment privilégié pour tous, des plus anciens aux nouveaux venus, de se retrouver, d'échanger et de partager. Nos chapitres sont articulés autour de trois axes principaux : s'inspirer, explorer de nouveaux possibles dans l’entrepreneuriat et agir dans le concret.
« S’inspirer » vient de conférences et ateliers animés par des intervenants qui partagent leur expérience de la transition dans le monde de l'entreprise. « L'exploration » concerne le dépassement de nos zones de confort, la découverte de nos angles morts. Nous invitons les Entredonneurs habitués à privilégier le mental à s'ouvrir à la dimension corporelle, à la reconnexion avec les émotions. Des méthodes comme la théorie U ou des ateliers énergétiques sont explorés. Nous nous penchons également sur les polarités internes et les zones d'ombre, notamment notre relation à l'argent, souvent révélatrice de nos projections.
Nous interrogeons les dualités traditionnelles et les dynamiques de pouvoir, que ce soit en termes de genre ou de statut social, toujours dans une perspective entrepreneuriale, en cherchant à développer une nouvelle posture dans ce domaine.
Concernant la thématique « Agir dans le concret », nous accueillons des porteurs de projets passionnés, en phase de transition, pour les aider à concrétiser ou renforcer leurs initiatives de cœur. OpenFlow est aussi un espace collaboratif où naissent des projets entrepreneuriaux mutualisés, qui s’inspirent de l’économie des communs.
À côté des rencontres-chapitres, OpenFlow s'articule autour de trois activités principales :
1. Laboratoire d'Exploration : Il s'agit de repenser les manières d'être et de faire en entrepreneuriat, de sorte que nos membres puissent ensuite diffuser de nouvelles idées et approches dans leurs environnements professionnels traditionnels.
2. Incubateur d'EntreDonneurs : Nous accompagnons les personnes en transition, les aidant à passer de l'oubli de soi à la pleine expression de soi, à l'image d'une couveuse nourrissant leur transformation.
3. Incubateur de Projets de Cœur : Nous œuvrons dans l'innovation ouverte et l'économie des communs, partageant outils, connaissances et temps pour soutenir mutuellement nos projets ou pour en initier de nouveaux bénéfiques à la collectivité.
Nous avons mis en place des outils de communication partagée pour mettre en lumière les membres d'OpenFlow et leurs projets. Un exemple concret est "NamurBoutik", une plateforme phydigitale conçue en collaboration avec les commerçants de la ville de Namur en Belgique pour connecter le commerce en ligne et physique, un projet qui bénéficie du soutien de la ville et de la province de Namur, et qui aide une centaine de commerçants locaux. C'est ainsi que nous incarnons notre vision : par des actions concrètes et collaboratives, nous contribuons à la création d'un monde plus relié et sensé.
Quelle est votre définition de la transition ?
Le terme "transition" que j'utilise abondamment m'interpelle parfois. Bien qu'il suggère un passage continu d'un état à un autre, l'idée du voyage du héros propre à Joseph Campbell résonne également avec ma vision de la transition. Pour moi c’est une odyssée, une découverte de soi, dans laquelle nous évoluons en spirale évolutive. On se sent appelé, on passe par des moments de peur, de doute. On rencontre les bonnes personnes au bon moment. On développe le sens d’attention aux signes porteurs. Une fois la peur dépassée, on ressent des élans de créativité incroyable. Puis on a l’impression d’être revenu chez soi, au point de départ, tout en se sentant transformé intérieurement. Et cela continue de la sorte. Je remarque qu’une transition se produit en moi, et autour de moi dans mon environnement proche. Cela rayonne. Sur ces cinq dernières années, j'ai longtemps cherché à l'extérieur de moi des réponses et un sens à la vie, auprès de personnes inspirantes, de guides, de mentors. Bien que cela m'ait enrichi, j'ai fini par comprendre que le monde extérieur est le reflet de notre intériorité, une projection de notre propre être.
J'ai pris conscience que vouloir "sauver le monde" pouvait aussi épuiser et mener au burn-out. Reconnaissant cette réalité, j'ai volontairement cessé de travailler et je me suis consacré davantage à ralentir, prendre du temps pour moi, pour mes filles et mon épouse. Ayant une nature empathique, je me suis rendu compte que je donnais beaucoup aux autres, mais pas suffisamment à moi-même.
Cette prise de conscience a été un moment charnière, un ralentissement salutaire qui m'a permis de trouver un équilibre entre mon être intérieur et mes actions extérieures. C'est cette harmonie que j'ai souhaité instaurer dans ma vie avant de l'exporter dans le monde. En entamant ce chemin intérieur, j'ai éclairci de nombreux aspects de ma vie et du projet OpenFlow, qui, auparavant, se profilait comme un projet entrepreneurial, un moyen de donner du sens à ma vie et de réussir.
En revenant à moi-même, à mon écoute, j'ai libéré une nouvelle énergie qui a rendu le projet OpenFlow naturellement magnétique, invitant les membres à entreprendre cette même démarche intérieure. La transition est donc autant intérieure qu'extérieure et les deux sont intrinsèquement liées. Je perçois OpenFlow non pas comme un simple espace de développement personnel ou comme un incubateur de projets, mais comme l'intégration de ces deux dimensions.
Plutôt que de se perdre dans les dualités ou dans le rejet du monde tel qu'il est, il s'agit de chercher l'intégration, une "troisième voie" qui embrasse les polarités et transforme les "ou" en "et". Je crois fermement que si chacun entreprend ce voyage intérieur pour se reconnecter à ses besoins essentiels, à ce qui rend fondamentalement et simplement heureux, sans artifice, cela se reflétera dans des projets plus alignés avec les véritables besoins du monde.
Chez OpenFlow, nous créons un espace où les gens peuvent se reconnecter à leurs valeurs et vertus fondamentales, telles que la coopération, la solidarité, l’audace, l’humanité, la sagesse, le partage, la confiance. Les projets qui en émergent ne se limitent pas à l'écologie ou à la transition environnementale ; ils peuvent également toucher à des domaines plus traditionnels ou industriels, mais toujours avec cette notion de transition de notre posture intérieure. Ainsi, petit à petit, le changement s'opère et se diffuse naturellement. C'est dans cette conviction intime et humble que se fonde la mission d'OpenFlow : créer une nouvelle culture fondée sur la restauration de la qualité de tous les liens endommagés, ou rompus : liens d'écoute et d'estime de soi, lien de solidarité et de fraternité avec autrui, lien de symbiose avec le vivant et le subtil.
Qui sont ces EntreDonneurs qui participent à OpenFlow ?
Le terme "EntreDonneur" inspiré de Michel Bauwens, qui lui-même l'aurait repris de monsieur Wood, a tout de suite résonné avec moi. L'idée d'être à la fois entrepreneur et donneur, c'est-à-dire de donner et de recevoir dans un équilibre juste, sans attendre un retour direct et proportionné, a toujours été une notion qui m'a profondément parlé. J'ai un passé dans le scoutisme, les sports d'équipe, où l'esprit de collectif est prédominant, et où l'on fonctionne beaucoup sur le principe du donner et recevoir. Dans un tel système, on donne le meilleur de soi, et on en retire tellement dans différentes temporalités. Dans la victoire et la défaite, ce qui compte pour moi c’est ce qui se joue, c’est le chemin, ce que l’on vit et ce qu’on apprend ensemble et sur soi. Et si le monde de l’entrepreneuriat ressemblait plus à cela ? Aujourd’hui beaucoup de personnes, dont je faisais partie, ont peur qu’en donnant le meilleur d’elles-mêmes, il y ait un retour de manivelle négatif. Beaucoup ont vécu et ressenti cela. Cela crée un monde entrepreneurial dans lequel on n’ose plus être soi, authentique, et dépose sa vulnérabilité de peur d’être rejeté.
Chez OpenFlow, nous utilisons le terme "EntreDonneur" pour décrire une nouvelle approche de l'entrepreneuriat, une manière de donner le meilleur de soi sans nécessairement attendre un retour immédiat. Cela repose sur la confiance que l'univers, ou dans notre cas la communauté OpenFlow, peut nous renvoyer ce que nous avons donné, souvent dans une autre temporalité. Nous prêtons attention à donner plus de ce que nous voulons voir dans le monde : coopération, attention, écoute véritable, entraide, … Et nous le recevons par ailleurs. Nous donnons donc notre cœur, notre temps, notre énergie, parfois nos ressources comme des espaces de réunion ou des outils. Et lorsque nous avons besoin d'aide, par exemple en digital, en ingénierie ou en finance, la communauté répond généralement présente, si cela a fait sens.
Il n'y a pas de profil type pour un Entredonneur. Il s’agit de personnes en transition, qui se questionnent sur elles-mêmes, sur le monde, sur l'état de la nature et sur les enjeux sociétaux. Souvent, se sentant seuls ou déconnectés de leur environnement direct, ils trouvent chez OpenFlow d'autres personnes qui partagent leur état d'esprit, qui sont aussi des entrepreneurs dans l'âme, qui vivent et ressentent des choses similaires à eux. D’où la puissance de l’échange et du partage entre-donneurs d’un même état d’âme.
Ces EntreDonneurs viennent de milieux variés : employés d'entreprise, indépendants, dirigeants de PME, principalement en Wallonie, en Belgique. Nous formons des groupes de réflexion thématiques, qui fonctionnent de manière organique, un peu comme dans un forum ouvert où les idées émergent spontanément et où ceux qui ressentent un besoin se rassemblent.
Notre gouvernance se représente par trois cercles concentriques : au centre, les EntreDonneurs les plus engagés dans la gouvernance et la remise en question de l'entrepreneuriat au quotidien; un cercle intermédiaire de ceux qui participent activement aux réunions, ateliers et travaillent ensemble sur différents projets; et enfin, un cercle plus large de sympathisants, moins régulièrement engagés, mais prêts à être sollicités pour soutenir la communauté. C'est cette structure flexible et inclusive qui fait la force d'OpenFlow et qui permet à chacun de contribuer à sa mesure et selon ses besoins.
Quels sont les projets d’OpenFlow pour 2024 ?
OpenFlow s'approche de ses cinq ans et a traversé plusieurs phases, évoluant comme une organisation organique. Cela fait partie de notre apprentissage collectif : apprendre à vivre et à prospérer dans ce mouvement perpétuel.
Nous accompagnons des entreprises, des organisations, dont les dirigeants, qui sont des humains comme les autres (on a parfois tendance à l’oublier) sont des EntreDonneurs dans l'âme et qui cherchent eux-mêmes à développer leur nouvelle vision, et à transformer leur environnement professionnel. Nous savons que dans notre monde complexe et changeant, il n'existe pas de méthode infaillible, et c'est pourquoi notre approche est celle de la co-construction.
L'accompagnement de personnes et de dirigeants est un domaine que nous développons de plus en plus, apportant notre expérience et nos compétences acquises au sein d’OpenFlow pour soutenir les projets des EntreDonneurs. Cette année, nous sommes particulièrement enthousiastes à propos d'un projet baptisé « Générations OpenFlow », dont l'objectif est de recréer de l’échange et du partage entre les différentes générations, des enfants de dix ans aux jeunes adultes, aux quadragénaires et aux seniors fraîchement retraités.
Ce projet vise à transmettre des valeurs qui nous sont chères, tel que l'harmonie, aussi bien dans la transition intérieure qu'extérieure. Nous voulons initier les jeunes à l'écoute de soi, à la méditation, à la conscience énergétique, des compétences essentielles face aux défis posés par l'intelligence artificielle, les réseaux sociaux et les questions de santé mentale. Nous souhaitons les aider à poser les bonnes questions, presque philosophiques, et à concrétiser leurs projets tout en apprenant d'eux, dans un esprit de réciprocité.
Nous envisageons de créer des stages, des camps de vacances, voire une nouvelle forme d'école. Une quinzaine de personnes travaillent activement sur ce projet, qui prend forme de manière collaborative et créative.
Un autre besoin que nous ressentons est celui de nous ancrer dans un lieu physique, un tiers-lieu. Par synchronicité, un projet de ce type se dessine à Namur, intégrant une ferme avec un projet de permaculture, des agoras et un fab lab. OpenFlow est prêt à s'impliquer et à collaborer à ce projet.
En parallèle, nous continuons à travailler sur des projets plus « méta », comme l'appropriation de la vision d'OpenFlow par les nouveaux arrivants. Avec une communauté grandissante, il est essentiel de maintenir notre capacité à explorer nos polarités, nos parts d’ombre, et à transmettre ce que nous apprenons en tant que laboratoire.
L'objectif est aussi de raconter OpenFlow, de partager notre transformation en tant qu'entrepreneurs. Nous nous efforçons de prendre du recul pour mieux comprendre notre évolution et notre essence. Finalement, nous laissons les projets émerger naturellement, sans trop nous accrocher à des plans rigides, mais en suivant plutôt les élans d'énergie qui se présentent à nous.
Un mot de la fin ?
Ce qui me vient spontanément à l'esprit, c'est ma capacité à connecter et à rassembler les personnes appelées dans ce « voyage du héros » vers un autre monde, vers un autre paradigme. Je te remercie Alain pour cette initiative qui n'est pas un hasard, car elle résonne avec ma propre énergie visant à relier les initiatives d'un monde en mutation. Nous avançons ensemble dans le brouillard, avec l'humilité de reconnaître notre ignorance, ce qui nous pousse à nous connecter, à échanger et à partager.
Dans OpenFlow, je ressens l'appel à laisser aux autres Entredonneurs l’espace pour s’approprier l'aspect opérationnel pour me lier davantage à d'autres réseaux qui partagent notre vision, afin de mutualiser nos efforts et de développer davantage de biens communs. Actuellement, je suis animé par l'envie de mesurer l'ampleur de cette énergie de changement : combien sommes-nous à la partager ? Cent, deux cents, mille, dix mille ? L'idée est de lancer un appel à l'union pour évaluer notre nombre, ressentir cette force collective et peut-être même interroger le politique dans son sens le plus noble.
Au lieu de critiquer la politique et les politiciens, et de se lamenter sur nos choix électoraux, il est temps de nous appliquer ces réflexions à nous-mêmes. Travaillons sur notre ego, nos propres clivages, nos polarités, nos divisions. Le point de départ est de se rassembler, de collaborer à ces questions et, peut-être, d'amplifier notre voix collectivement.
Je suis donc reconnaissant pour cette opportunité de partager ces réflexions et d'explorer ensemble les possibilités d'un futur que nous sommes en train de construire. Merci encore, Alain, pour la chance que tu me donnes de m'exprimer et de contribuer à ce mouvement.
Propos recueillis le 22.02.2024
Belle rencontre entre deux porteurs complémentaires de projets et de libertés. En avant et Bonne Chance.